Le constructeur est partenaire de l’édition 2024 de l’évènement, qui se déroule du 6 au 8 février à Toulouse. Il y dévoilera son cultivateur, inédit en Europe, qui utilise l’IA pour éradiquer les adventices.
C’est la première fois qu’un géant du machinisme est partenaire du Fira, le salon numéro 1 de la robotique, qui se déroulera du 6 au 8 février à Toulouse. New Holland sponsorise l’édition 2024. Le constructeur présentera également sur son stand son cultivateur intelligent, inédit en Europe, le « Stout Smart Cultivator ». « La connectivité, les équipements autonomes et les nouvelles technologies sont au cœur de notre stratégie », explique-t-on chez New Holland.
« Une relation de confiance s’était déjà installée, nous nous connaissons bien. CNH, la maison mère de New Holland, était déjà partenaire de notre édition américaine, souligne Gwendoline Legrand, co-directrice du salon. New Holland, mais aussi John Deere ou Kubota, étaient déjà présents au Fira à des degrés divers, pour des tables rondes, des conférences… Là, c’est un partenariat. Cela crédibilise et montre le développement de la filière robotique ».
Des liens entre start-up et constructeurs historiques
Le constructeur ne fait pas qu’apporter son support financier. Il dévoilera Stout, son cultivateur guidé par des caméras et qui utilise l’intelligence artificielle, plus une technologie de vision propriétaire, pour détecter et supprimer les adventices. « L’outil les élimine avec une précision de 99 % lors du travail dans les cultures, réduisant ainsi la dépendance à l’égard de la main-d’œuvre et des intrants chimiques », détaille-t-on chez New Holland.
À la fin de l’année 2022, CNH avait pris une participation minoritaire de 10 % dans l’entreprise américaine Stout Industrial. « De nombreux rapprochements se nouent entre les start-up et les constructeurs historiques par des acquisitions, des prises de capital, du développement de R&D… Cela profite aux deux parties. Chacune apporte ses forces », analyse Gwendoline Legrand qui cite en exemple le partenariat entre Guss et John Deere aux USA, où la jeune pousse a connu « un développement phénoménal » en profitant du réseau de distribution de la marque au cerf.